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La quête du graal : tradition et modernité.
Sans doute le dernier lieu de la quête est-il baigné d’Amour ? Mais l’amour véritable n’est accessible qu’en pleine possession de sa liberté : la liberté ignore la peur ; le héros ignore la peur. Le héros n’a plus peur parce qu’il est libre, sans contrainte ni attachement ; son don est total, sans retenue. Il aime d’un amour sans équivoque, sans contrainte ni astreinte. Il aime parce qu’il est libre. Il aime parce que c’est sa liberté. En cela la quête est éternelle : elle est de tout temps, de toute race et ethnie. Elle apparait au profane dès l’enfance ; c’est la tradition qui confie à l’initié les moyens d’y accéder, pour peu qu’il s’y consacre totalement ; c’est d’ailleurs en cela qu’il doit avoir la foi. Et c’est cette conscience totale de la vérité de l’Amour qui rend la Lumière à l’être qui se libère. Ou mieux encore, c’est la liberté enfin acquise qui donne la Lumière de la Vérité, qui ne se vit que dans l’Amour. Or ce que nous apprennent les traditions, c’est à devenir des êtres libres, le reste advient comme une phénoménologie. Le plus difficile à l’homme est de se libérer de ses propres entraves ; de se libérer vraiment. La tradition est le fruit de l’expérience de l’humanité avec toutes ses variantes. La seule chose que nous enseigne la tradition, c’est le moyen d’accéder à la liberté. L’amour, la vérité, la lumière sont les présents offerts par la liberté. Or ce que nous enseigne le conte du Graal, c’est le combat qu’il nous faut mener, que nous soyons manants ou chevaliers, paysans ou rois. Et il nous faut donc bien du courage et devenir de véritables héros afin de transgresser les limites de nos prisons mentales.